• Cela pourrait être le nom d'un film...
    Mais c'est aussi un peu mon quotidien,
    les fênetres d'en face...
    Elle est blonde. Elle est belle.
    Comment aurait-il pu être autrement ?
    Elle occupe les fênetres d'en face.
    Je l'ai découverte un soir. Ou peut-être un matin.
    Elle était là, de l'autre côté du jardin.

    Il semble y avoir une attirance.
    Elle me regarde, je la regarde.
    Aucun ne fait le premier pas.
    Nous restons en souffrance.

    Qui êtes-vous ?

    Tous les matins elle me regarde boire mon café.
    Nous déjeunons ensemble à 25 mêtres de distance.
    Tous les soirs je la regarde éteindre la lumière.
    Deux vitres nous séparent.

    Comment entrer en contact ?

    Voisine d'en face
    je vous embrasse...

    Voisin d'en face.


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  •  Souvenez-vous de cet hôtel, de cet instrument à robe noir, de ces notes partagées. Trois ans. Trois ans que je n'ai pas osé revenir. A cette période je vivais à Paris. J'étais descendu uniquement pour trois jours : je souhaitais un réveillon différent ; je révais de neige et de feu de bois. Pas vraiment un coup de tête. Ce lieu ne m'était inconnu. Les gens non plus. Un stage de tennis nous avez réuni durant l'été. Rien ne me garantissait qu'ils soient là...

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  • " La lune trop blême
    pose un diadème
    Sur tes cheveux roux.
    La lune trop rousse
    De gloire éclabousse
    Ton jupon plein d'trous.
    La lune trop pâle
    Caresse l'opale
    De tes yeux blasés.
    Princesse de la rue,
    Soit le bienvenue
    Dans mon cœur brisé.

     The stairways up to la Butte
    Can make the wretched sigh,
    While windmill wings of The Moulin
    Shelter you and I.

    Ma p'tite mandigotte
    Je sens ta menotte
    Qui cherche ma main
    Je sens ta poitrine
    Et ta taille fine
    J'oublie mon chagrin.
    Je sens sur tes lèvres
    Une odeur de fièvre
    De gosse mal nourri
    Et sous ta caresse
    Je sens un ivresse
    Qui m'anéantit.

    The stairways up to la Butte
    Can make the wretched sigh,
    While windmill wings of The Moulin
    Shelter you and I.

    Et voila qu'elle trotte,
    La lune qui flotte
    La Princesse aussi.
    La la la la la,
    La la la la la,
    Mes rêves épanouient

    Les escaliers de la Butte
    Sont dur aux miséreux.
    Les ailes du Moulin
    Protégent les amoureux..."

     

    Paroles Jean Renoir Musique de Georges Van Parys dans Moulin Rouge


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  • Moi vouloir être chat
    Me frotter contre tes bas
    Je me ferai angora
    Pour me blottir dans tes bras
    Je te jure j'boirai plus
    Que du lait je n'aime plus
    La vodka
    Moi vouloir être chat
    Tous les soirs quand je te vois

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  • Un beau jour ou peut-être une nuit
    Près d'un lac je m'étais endormi
    Quand soudain, semblant crever le ciel
    Et venant de nulle part,
    Surgit un ange noir.
    Lentement, les ailes déployées,
    Lentement, je la vis tournoyer
    Près de moi, dans un bruissement d'ailes,
    Comme tombé du ciel
    L'ange vint se poser.
    Elle avait les yeux couleur rubis
    Et des plumes couleur de la nuit
    À son front, brillant de mille feux,
    L'ange reine couronnée
    Portait un diamant bleu.
    De sa bouche, elle a touché ma joue
    Dans ma main, elle a glissé son cou
    C'est alors que je l'ai reconnue
    Surgissant du passé
    Elle m'était revenue.
    Dis Princesse, O dis, emmène-moi
    Retournons au pays d'autrefois
    Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
    Pour cueillir en tremblant
    Des étoiles, des étoiles.
    Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
    Comme avant, sur un nuage blanc,
    Comme avant, allumer le soleil,
    Être faiseur de pluie
    Et faire des merveilles.
    L'ange noir dans un bruissement d'ailes
    Prit son vol pour regagner le ciel
    Quatre plumes, couleur de la nuit,
    Une larme, ou peut-être un rubis
    J'avais froid, il ne me restait rien
    L'ange m'avait laissé
    Seule avec mon chagrin.
    Un beau jour, ou était-ce une nuit
    Près d'un lac je m'étais endormi
    Quand soudain, semblant crever le ciel,
    Et venant de nulle part
    Surgit un ange noir.

    Hommage à Béjart, Barbara et Toi...
    Photo extraite du Béjart Ballet Lausanne


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