• Cela pourrait être le nom d'un film...
    Mais c'est aussi un peu mon quotidien,
    les fênetres d'en face...
    Elle est blonde. Elle est belle.
    Comment aurait-il pu être autrement ?
    Elle occupe les fênetres d'en face.
    Je l'ai découverte un soir. Ou peut-être un matin.
    Elle était là, de l'autre côté du jardin.

    Il semble y avoir une attirance.
    Elle me regarde, je la regarde.
    Aucun ne fait le premier pas.
    Nous restons en souffrance.

    Qui êtes-vous ?

    Tous les matins elle me regarde boire mon café.
    Nous déjeunons ensemble à 25 mêtres de distance.
    Tous les soirs je la regarde éteindre la lumière.
    Deux vitres nous séparent.

    Comment entrer en contact ?

    Voisine d'en face
    je vous embrasse...

    Voisin d'en face.


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  • Le réveil vient de sonner. Les yeux de mon chien sont remplis de sommeil. Les deux premières minutes sont les plus difficiles. Les pieds posés sur la moquette, impossible de revenir en arrière. Qui sait à quelle heure cette journée se terminera. En premier la douche qui me permet de mettre mes yeux en face des trous, puis le petit-déjeuner. Les tartines ne m'inspirent pas. Pourtant il faut prendre des forces. Dehors la nuit est claire. Le faible halot des lampadaires permet de profiter de la beauté du ciel étoilé. C'est un luxe qui n'est pas permis dans nos métropoles polluées de lumière, où les cieux sont noirs chacune de nos nuits. Mon chien lève mollement la patte pour satisfaire ses besoins. Il montre moins d'enthousiasme pour cette sortie que d'habitude. L'heure doit y être pour quelque chose. Peut-être sent-il que je ne suis pas vraiment avec lui. Mes pensées sont déjà dans la course. Mentalement, je refais l'inventaire du sac à dos : crampons, mousquetons, broches à glace, sangles... Où est mon casque ? Les bâtons sont dans le coffre. L'heure approche. Il faut d'abord que je rejoigne mon compagnon de cordée un peu plus bas dans la vallée. Nous allons utiliser mon Land pour atteindre le départ de la course. Il nous permet de gagner une nuit en refuge tout en rajoutant 300 mêtres de déniveler positive mais également de faire grimper ses clients sur une seule journée. La route est déserte. Je roule vitre ouverte pour profiter de la fraîcheur de la nuit. La météo a prévu de la canicule. La descente du dernier glacier risque d'être Rock'n roll. Au retour de la balade, à peine le temps de fermer mon sac que le chien s'est endormi dans le lit à ma place. A l'heure qu'il est, seul sur l'asphalte tourmenté, je l'envie.

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  • Après 3 ans, je reviens sur ce lieu. L'hôtel a changé de nom. Le directeur est parti. Le piano est désaccordé. Gaëlle n'est plus là, Emilie et David non plus. Ces souvenirs, mes illusions mouillent mes yeux. Tête basse, à petits pas, je quitte ce lieu qui est à présent étranger. Comment ai-je pu imaginé qu'après 3 ans rien n'aurait changé...

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    Matin froid. Une Ville la nuit, sous la pluie, déploie ses milles feux.
    Feux rouge. Regard embrumé,  emmitouflé dans mon écharpe, je lutte pour rester éveiller.

    Que c'est beau une ville la nuit...

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