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Sur le plancher tes photos éparpillées
Devant mes yeux ces partitions étalées.
Sous mes doigts un clavier délavé.Où es-tu Belle Inconnue ?
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Moi vouloir être chat
Me frotter contre tes bas
Je me ferai angora
Pour me blottir dans tes bras
Je te jure j'boirai plus
Que du lait je n'aime plus
La vodka
Moi vouloir être chat
Tous les soirs quand je te vois
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- Un beau jour ou peut-être une nuit
- Près d'un lac je m'étais endormi
- Quand soudain, semblant crever le ciel
- Et venant de nulle part,
- Surgit un ange noir.
- Lentement, les ailes déployées,
- Lentement, je la vis tournoyer
- Près de moi, dans un bruissement d'ailes,
- Comme tombé du ciel
- L'ange vint se poser.
- Elle avait les yeux couleur rubis
- Et des plumes couleur de la nuit
- À son front, brillant de mille feux,
- L'ange reine couronnée
- Portait un diamant bleu.
- De sa bouche, elle a touché ma joue
- Dans ma main, elle a glissé son cou
- C'est alors que je l'ai reconnue
- Surgissant du passé
- Elle m'était revenue.
- Dis Princesse, O dis, emmène-moi
- Retournons au pays d'autrefois
- Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
- Pour cueillir en tremblant
- Des étoiles, des étoiles.
- Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
- Comme avant, sur un nuage blanc,
- Comme avant, allumer le soleil,
- Être faiseur de pluie
- Et faire des merveilles.
- L'ange noir dans un bruissement d'ailes
- Prit son vol pour regagner le ciel
- Quatre plumes, couleur de la nuit,
- Une larme, ou peut-être un rubis
- J'avais froid, il ne me restait rien
- L'ange m'avait laissé
- Seule avec mon chagrin.
- Un beau jour, ou était-ce une nuit
- Près d'un lac je m'étais endormi
- Quand soudain, semblant crever le ciel,
- Et venant de nulle part
- Surgit un ange noir.
Hommage à Béjart, Barbara et Toi...
Photo extraite du Béjart Ballet Lausanne
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Il est étendu là, sur la moquette, au milieu du salon. Je ne vois que lui. Tout de noir vêtu, immobile, majestueux il me nargue. Nous sommes seuls. Je ne sais comment nous avons échoué là tous les deux. Le barman qui m'a apporté un vin chaud a disparu aussi vite qu'il était apparu. Personne autour pour juger, pour commenter. Mes mains se mettent à trembler. Que vais-je pouvoir lui dire ? Je l'approche. Ma main caresse ses formes. Il est froid mais tellement doux. Qu'avons-nous à partager ? Nous sommes deux inconnus. Qui oserait ? Je soulève le couvercle : comme un aimant ses touches d'un blanc parfait attirent mes mains. Les doigts effleurent l'ivoire : premier accord. Un son clair empli la pièce. Second accord. Mes mains ont cessé de trembler. Depuis combien de temps attend-t-il qu'on vienne partager quelques minutes d'émotions avec lui ? Troisième accord. Je lui raconte ton absence, ces jours de silence, ces kilomètres parcourus. Je lui raconte mes larmes, toutes ces larmes. Les notes s'égrainent au rythme des images qui défilent dans mes yeux. Un accord perdu, juste le temps de prendre ma respiration et je découvre que nous ne sommes plus seuls. Dans les fauteuils cosy des touristes avachies sirotent leur vin chaud. Depuis combien de temps suis-je là à déclarer ma flamme devant tous ces inconnus ? Je referme doucement le couvercle et caresse une dernière fois mon partenaire. Quelques applaudissements raisonnent. En haut de l'escalier, Le directeur de l'hôtel me glisse dans ma fuite ces mots « merci pour ces quelques notes mélancoliques, vous m'avez transporté dans un monde merveilleux ». Je n'ai jamais plus osé revenir dans cet hôtel.
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C'est l'heure où le soleil m'est le feu au ciel.
Où la terre devient noire,
Où les églises se parent de rose.C'est l'heure où les terrasses se remplissent,
Où les bougies s'allument,
Où les amoureux s'enlassent.C'est l'heure où j'aimarais être près de toi,
Où tes mains dans mes mains,
Où ta peau contre ma peau,Arrêteraient le temps,
Le temps d'un instant...
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